1. Les crues, par exemple celle de juin 2013, ont des effets détestables sur les plans humains, financiers et environnementaux. Dès lors, il paraît souhaitable d’essayer d’imaginer des aménagements qui permettent de les limiter, aménagements qui passent sans doute par des barrages, retenues, lacs artificiels, tant en montagne qu’en plaine, etc.
2. Les conséquences de ces aménagements seront donc non seulement une limitation des impacts cités plus hauts mais aussi une possibilité supplémentaire d’améliorer le débit en période d’étiage.
3. Il serait souhaitable aussi de tirer profit de tels aménagements pour augmenter la production hydroélectrique.
4. Les enjeux relevant à la fois de la production électrique, de la sécurité des populations, de la limitation des impacts environnementaux, il est clair que la gestion des barrages existants ne peut être dévolue au secteur privé. Seule une structure publique peut et doit à tout instant arbitrer entre les différents enjeux.
5. Les associations environnementales et les services de la DREAL doivent être à même de toujours considérer les impacts positifs d’un projet d’aménagement et pas seulement les impacts négatifs, lesquels doivent bien sûr être minimisés autant que faire se peut dans une limite financière raisonnable.